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La récupération de vieux matériaux en Saskatchewan

By Tony Kryzanowski, Wood-Mizer Contributing Author

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Last Mountain Timber Wrighting and Recycling

 

L’entreprise de Lincoln Dobson fait la recherche, la récupération et le recyclage du bois. Il cherche du bois provenant de forêts âgées, ayant été utilisé en construction de bâtiments. Il récupère le bois trouvé dans les tas de débris de démolition et recycle le sapin de Douglas, le mélèze de l’Ouest, l’épinette et poutres en pin, afin de les transformer en charpentes, matériaux divers, et même des cadres de lit de qualité.

En récoltant la forêt industrielle de cette façon, l’entreprise de Lincoln, « Last Mountain Timber Wrighting and Recycling », située à Buena Vista, au Saskatchewan, aide à préserver les forêts matures encore existantes, tout en fournissant à sa clientèle des matériaux de construction parmi les plus sains, richement texturés, et d’une finition de haute qualité. « Après l’école secondaire, j’ai commencé à planter des arbres, dans l'Ouest canadien. Je voyais des terres coupées à blanc et ça me dérangeait», dit Lincoln. « J’aime la nature et je me demandais ce que je pourrais bien faire d’autre pour aider la forêt, en outre de planter des arbres. »

 

 

En plus de planter des arbres, Lincoln a également passé des années à travailler pour une entreprise de charpentes, en Colombie-Britannique. Il y a acquis des connaissances en menuiserie et appris à faire des joints en tenon et mortaise pour les constructions pièces sur pièces. Son inspiration pour récupérer et recycler du bois lui est venue lorsque son père, qui travaillait dans la démolition de bâtiments, lui a dit que plusieurs vieux élévateurs à grain, dispersés dans le paysage agricole, étaient démolis. À son retour à Buena Vista, le désir de Lincoln de sauver les forêts, ainsi que ses connaissances acquises en sciage et menuiserie, lui ont permis de démarrer Last Mountain Timber.

 

 

Au fil des derniers 20 ans, l’entreprise a récupéré plus de 1,6 millions de pieds-planche de matériaux provenant de bâtiments démolis. Des poutres de bois ayant servi aux composantes structurales dans les constructions, ont entre 40 et 110 ans d’âge. Certaines poutres mesurent jusqu’à 12 po x 16 po et jusqu’à 24 pi de long. L’entreprise va elle-même récupérer ces pièces ou les achète de d’autres fournisseurs lorsqu’elles sont disponibles.

Les vieux élévateurs à grain, voués à être démolis, sont les meilleures ressources de « Last Mountain Timber ». Pendant plusieurs années, l’entreprise était extrêmement occupée à sauver ce bois âgé de très haute qualité, couramment utilisé dans ces structures. « Certains étés, je passais un élévateur à grain par semaine et je traitais avec cinq ou six compagnies de démolition», mentionne Lincoln. « Maintenant, ça tire à sa fin. »

À ce jour, l’entreprise a récupéré du bois provenant de 205 élévateurs à grain, mais Dobson dit, qu’à l’exemple des forêts matures, il est de plus en plus difficile de trouver du bois d’œuvre industriel dans les projets de démolition. En effet, les silos à grain sont maintenant des constructions en béton. Cette année, il n’y a eu que trois projets de démolition d’élévateurs à grain, et ils seront possiblement les derniers. Pour l’instant, les clients de l’entreprise gardent un œil vigilant sur les projets de démolition dans lesquels des poutres pourraient être récupérées et en informent Lincoln aussitôt qu'ils sont accessibles.

 

 

Bien que la récupération de la forêt industrielle soit une partie importante des opérations de Dobson, la source de profit pour l’entreprise vient surtout de la transformation de ce bois mature. Le bois d’œuvre est parfois utilisé dans la charpente de nouvelles constructions, mais bien plus souvent, les surfaces des poutres sont sciées avec précaution, afin d’enlever l’apparence extérieure grise acquise au fil du temps. Le bois révèle alors sa beauté naturelle. Le bois d’œuvre est scié sur mesure dans une variété de dimensions selon les besoins des clients. Dernièrement, ils ont installé une poutre de 12 po x 14 po mesurant 20 pi de long et deux colonnes de 12 po x 14 po à l’entrée du siège social de Jiffy Lube, à Edmonton, en Alberta. Ils ont également fourni des matériaux au restaurant Montana, à Saskatoon, en Saskatchewan. Bien qu’ils fassent des affaires partout au Canada et aux États-Unis, par les temps qui courent, leurs ventes et projets sont beaucoup plus près d’eux.

 

 

La clé de leurs opérations de sciage est une scierie à bande LT40 de Wood-Mizer, avec une extension de 12 pi. Ceci permet à l’entreprise de scier sur mesure des matériaux jusqu’à 33 pi de long. Bien que Lincoln était d’office décidé à acheter une scierie Wood-Mizer, étant donné ses expériences positives passées avec cet équipement, il juge que c’était important de bien alimenter l’unité, afin de pouvoir scier des matériaux plus durs, comme le sapin de Douglas recyclé. « Je considérais un diésel. J’ai tellement plus de puissance et un meilleur rendement du carburant avec un moteur diésel », dit-il. « Je savais que je devais prendre des décisions face à mon entreprise en professionnel. J’ai donc choisi la scierie LT40 Wood-Mizer parce que c’était une unité plus robuste. Je peux compter sur cette machine. La scierie est durable, et elle vaut son pesant d’or. C’est probablement la meilleure dépense que je n’aie jamais faite. » Depuis peu, Lincoln utilise des lames à pointe de carbure RazorTip de Wood-Mizer, idéales pour le sciage du bois abrasif.

 

 

Les matériaux produits sur la scierie à bande ont plusieurs utilisations, dans les maisons, chalets, auberges, structures commerciales, agrandissements, garages, granges, abris de jardin et terrasses résidentielles. « Lorsque nous déposons une poutre sur la scierie, ce sera peut-être pour des escaliers, une table, un lit ou un dessus de bar, » dit Lincoln, selon la liste des coupes à faire pour compléter les commandes. La compagnie fabrique aussi des fermes de toit, du bois de plancher pour le résidentiel et commercial, des moulures, des plinthes, et des coffrages. Pour les constructions en pièces sur pièces, des matériaux provenant de la scierie à bande peuvent également servir de composants dans la fabrication de poutres d’ingénierie ou faites à la main, avec tenons et mortaises, ce qui est un autre élément de la gamme de produits de « Last Mountain Timber ».

 

 

Comme complément à sa scie Wood-Mizer, Lincoln utilise une déligneuse à double lame EG200 Wood-Mizer, principalement pour conserver et déligner les premières levées grisonnées provenant des premiers traits de scierie. Ces planches sont des matériaux esthétiques qui plaisent beaucoup pour des murs, ou des têtes de lits. Dernièrement, Lincoln a acheté une affûteuse BMS250 de Wood-Mizer et une avoyeuse BMT150. Ça fonctionne vraiment bien car le système fait un meilleur travail que les deux gars chez qui j’envoyais mes lames auparavant », dit Lincoln. Il dit apprécier qu’avec tous les équipements offerts, Wood-Mizer offre plusieurs options permettant de croitre selon les besoins.

 

 

Le bois industriel provenant de forêts matures étant de plus en plus rare, « Last Mountain Timber » a fait une transition pour produire aussi du bois vert et de première utilisation, ce qui implique de scier du bois frais abattu, d’autres essences comme du bouleau, et récupérer des arbres tombés localement, qui finissent dans les dépotoirs ou en bois de chauffage. Lincoln conclut qu’il dépend beaucoup de son équipement Wood-Mizer et l’utilise à tous les jours. Son entreprise ne serait pas rendue où elle est aujourd’hui sans cela.

 

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